Choisir son bois, quelle essence ? Comment ? Pourquoi ? Pour quelle utilisation ? Chez qui et avec qui ? Pour qui ? Etc, etc, etc....
Vaste question, simple et difficile à la fois. Question impliquant diverses considérations d'ordre assez pratique.
Première considération, somme toute assez basique, j'utilise le bois dont je dispose. Cela veut dire quoi. Et bien en notre chère terre française il n'y pas d'enseigne ou de vendeur bois qui a un stock tout chaud rempli de bois destinés spécifiquement aux armes ou tout au moins aux objets qui seront soumis à des chocs violents répétés.
Pour choisir son bois il faut donc fouiller, farfouiller, passer voir dix vendeurs, parfois chercher dans les brocantes, sur les petites annonces, joindre quelques élagueurs, jardiniers et autres travailleurs du bois et du "vert".
Une fois que le bois est trouvé (récup ou achat) il faut en étudier les propriétés physiques et l'adéquation avec son utilisation finale. Les premières questions à se poser : quelle est la structure de cette essence ? A savoir, son élasticité ? Sa rigidité ? Sa densité ? Son état de séchage ?
Et pour déterminer ces éléments il nous faut 2 cheminements à parcourir.
D'un côté avoir potassé quelques bases minimales de botanique, de techniques forestières et autres savoirs purement théoriques indispensables à tout pro (ou moins pro).
De l'autre côté l'action empirique, les tentatives, les gestes accomplis, les tests, les réalisations, les répétitions, les échecs, les réussites, le "faire" et le "refaire".
Et au-delà de tout cela il faut garder l'esprit alerte et sensible.
Enfin être conscient d'un fait essentiel. Le bois vivant est vivant dans un environnement, dans des conditions climatiques et géologiques définies, dans un vécu qui est propre à chaque morceau de bois et par la même chaque morceau de bois réagira comme il le doit et cela même si deux morceaux proviennent du même tronc.
Tous les bois sont enfants de la terre mais aucun enfant ne ressemble à un autre enfant
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